Plutôt un agréable moment, mais dans le panier comique de Hawks, je rapproche davantage ça de Les hommes préfèrent les blondes que de L’impossible monsieur Bébé. Malgré son extravagance réjouissante, ça reste gentiment anecdotique. Le trio Cary Grant, Ginger Rogers, Marylin Monroe fait tout le film. On sent que Hawks est en fin de carrière, qu’il maitrise parfaitement le genre, le rythme, la dynamique comique, qu’il est ravi de s’y replonger une fois de plus, sans trop se fouler non plus. Et surtout que son désir premier, avec cette idée d’élixir de jouvence, est de faire replonger ses personnages dans l’enfance, de faire un film qui de toute évidence retombe en enfance, puisqu’il s’agit de jouer les peaux-rouges avec d’autres enfants, de se maculer de peintures de chantier, de grimper sur les tables, de bouder, crier, se chamailler, faire les bébés, sans limites. Cary Grant et ses grimaces, sont irrésistibles.