Bon, je crois que tout est résumé dans le titre. Un film B dans une veine post moderne typique des 80s (ce qui lui fait d'office porter l'étiquette de "nanars" pour certains par son caractère déroutant). Mais le récit reste en réalité assez classique dans sa construction, donc "sympa" a suivre, le post-modernisme étant surtout dans la vision d'un futur fait de bric et de bric idéologique (finalement pas si loin du notre), et post-étatique (plus proche des zones de non droits cyberpunks que de Madmax). Ce qui fait que notre protagoniste à besoin d'une escorte motorisée pour aller d'un point à un autre, façon Terminus, pour citer un autre modèle de SF post-moderne de l'époque (véritablement raté celui la).
Au passage, le thème des camions plus ou moins blindés et "intelligents" et des convois est plus ou moins récurrent dans SF au sens large (anticipation) de cette époque, que l'on trouve jusque dans la clip de Laurent Voulzy, les nuits sans Kim Wilde. un thème qui pour une raison inconnue continue de m'obséder, dit au passage (bonjour Dr Freud). Et non, ce n'est pas pour Kim Wilde.
Enfin, Cherry 2000, c'est un récit initiatique, celui d'un type qui apprend à passer d'une femme objet (son Gynoïde), à, disons l'amour pour une "femme réelle", loin des stéréotypes de genre (son "escort(e)" girl bad ass). Simple et efficace, et donc finalement pas si postmoderne que ça de ce coté la non plus, oui, c'est vrai.