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Dans " La Liste de Schindler " et " Il faut sauver le soldat Ryan ", Spielberg avait déjà retranscrit l’horreur de la guerre mais aussi les lueurs d’espoir ou d’humanité qui pouvaient en jaillir. Dans " Cheval de guerre " c’est à une autre guerre à laquelle il s’intéresse (la grande guerre) et à un autre style auquel il recourt (celui du conte) pour nous y plonger mais nous y retrouvons ces caractéristiques. Une morale simple avec laquelle Spielberg, pourtant, une fois de plus, parvient à emporter l’adhésion et l’émotion.

Spielberg semblait donc être destiné à adapter le roman de Michael Morpurgo, publié en 1982. " Cheval de guerre " est l’histoire d’une amitié à la fois exceptionnelle et universelle entre un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. La Première Guerre Mondiale va les séparer. Le père d’Albert va devoir vendre Joey à un soldat de la cavalerie britannique. C’est à travers les yeux de Joey que nous allons alors suivre la guerre. Au cours de son périple, il croisera de nombreux destins et autant de regards sur la guerre, des destins que cet animal hors du commun changera : soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, un fermier français et sa petite-fille…

" Cheval de guerre " mériterait d’être vu rien que pour cette " chevauchée fantastique " au cours de laquelle Joey va traverser les tranchées et la ligne de front, en emportant avec lui les barbelés, scène d’une terrible beauté à laquelle en succédera une autre. Une scène de paix, de courage et d’espoir bouleversante où deux hommes retrouvent leur humanité pour sauver un animal en plein chaos et en plein " No man’s land ".

Il n’en reste pas moins un grand spectacle familial au dénouement poignant. Un hymne à la beauté de la nature mais aussi aux films d’aventures dont Spielberg en maître incontestable nous le prouve à nouveau ici, nous laissant bouleversés, suscitant une émotion imprévisible avec le prévisible, nous faisant croire à l’impossible !!!
Yoann_Carré
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le 26 mars 2014

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Yoann_Carré

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