Le film explore l’exploitation du désir féminin, mise au service de l’ascension sociale. Deux filles décident de jouer de leurs charmes et de leurs talents de manipulatrices afin de grimper les échelons dans une grande entreprise, au cœur de la capitale.
Clairement, c’est un peu long pour ce que ça raconte, beaucoup de scènes de nudité (notamment de masturbation féminine) me paraissent gratuites et ne servent qu’au plaisir personnel du réalisateur à les tourner. Le personnage de Sandrine est quelque peu impénétrable, Brisseau lui-même ne semble pas vraiment savoir ce qu’elle a dans la tête, ses aspirations profondes (pourtant, c’est la narratrice de l’histoire avec une voix off intervenant régulièrement). D’ailleurs, même à la fin du film, on ne comprend toujours pas son état d’esprit, ce qui – à mon avis – est le signe d’un raté évident en termes de narration de personnage... Savoir quelle est sa vision des choses au vu de l’évolution de sa situation et de toute l’histoire, c’est la moindre des réponses à apporter.
La dernière partie sauve tout le film, quand le personnage de Christophe entre réellement en jeu, c’est uniquement à partir de ce moment qu’on entre au cœur du sujet, que le film nous prend réellement. Par ailleurs, c’est aussi là que le film devient intéressant formellement.