(Allez, une dernière avant d'aller embrasser Morphée)
Pourri jusqu'à l'os...
Saloperie de Christine. Tel l'antéchrist dans ton usine automobile, te voilà sortie de l'antre du diable, rouge parmi les blanches voitures, prête à semer désolation ,dépendance et esprit de révolte...
Toi, l'homme qui fut autrefois un ado boutonneux pas toujours populaire, même à la soupe, tu sais que malgré le fait que tu sois majeur ou que tu aies déjà fait picoti-picota, le moment où tu deviens un homme est le moment où tu démarres la première fois ta première bagnole.
"L'odeur d'une voiture neuve, y'a pas de meilleure odeur au monde... A part une c*** peut être" nous dira d'ailleurs George LeBay.
Christine c'est ta puberté, celle qui t' affranchit du carcan dans lequel on t'avait enchainé, pour pouvoir t'explorer et découvrir qui tu es, quitte à rencontrer ta part sombre.
Christine, c'est ton envie de rébellion face à tes parents qui tuent l'homme indépendant que tu es amené à devenir, en te forçant à manger ta soupe, faire tes devoirs et (ô sacrilège) sortir les poubelles.
Christine, c'est la fille à qui tu peux tout donner y compris toi-même, corps et âme en sachant que tu recevras en retour.
Christine c'est le film de mon adolescence qui me rappelle qu'il y'a du Arnie Cunningham en chacun de nous. Bien plus que ce connard de Dennis!!!