Résumé : En 1958, à Detroit, une Plymouth Fury en train d'être fabriquée se distingue par sa couleur rouge. Un ouvrier est blessé par la voiture, et un autre est tué dans des circonstances étranges. De nos jours, Arnie et Dennis vont au lycée, mais Arnie est maltraité par plusieurs élèves en classe. Arnie est captivée par une Plymouth Fury rouge en vente en mauvais état et le propriétaire lui révèle que la voiture est connue sous le nom de Christine.
Histoire : Un film de John Carpenter en plein succès, tiré du roman de Stephen King. Le choix se porte sur un modèle de voitures rares au cinéma, la Plymouth Fury 1958, et la production achète 24 modèles. 17 modèles sont en état de marche et seront détruits pendant le tournage, ce qui suscite les critiques des collectionneurs. Sur les voitures, les vitesses au volant ne fonctionnent pas et à aucun moment on ne voit passer les vitesses durant le film. Le film a obtenu un - de 13 ans, mais le réalisateur a inclus des dialogues vulgaires pour obtenir le fameux - de 18 ans afin de faire la promotion du film. Stephen King, qui est également en pleine gloire, visionnera le film avant la sortie du roman. L'actrice du film, qui a une jumelle, Carole, sera utile pour quelques scènes. Avec un budget de 10m$, le film rapporte 7 fois plus rien qu'aux États-Unis, et John Carpenter déclara; C'est l'un de mes films les plus simples à réaliser. La musique du film sera sélectionnée avant le tournage en utilisant le thème bad to the bone «ba ba ba bad to the bone».
Équipe : Basé sur le livre best-seller de Stephen King, le film a été réalisé par John Carpenter, célèbre pour ses films Assaut, Halloween, Fog, New York 1997 et The thing avant ce film. Produit par Richard Kobritz connu pour Futur immédiat, Fear. Musique d'Alan Howarth connu pour Indiana Jones, Gremlins, The mask, Stargate. Côté casting, Keith Gordon, John Stockwell et Alexandra Paul.
Avis : Un classique qui va bouleverser les films du genre en introduisant une nouvelle approche du suspense, avec un concept délirant, pertinent, percutant et novateur. C'est une référence du genre et sans aucun doute l'un des meilleurs films de John Carpenter.
Critique : Le logo Columbia et un court générique kitsch engagent une belle ambiance sonore, qui lance l'action avec un rythme dynamique et une musique d'enfer pour dévoiler la Fury. L'intrigue commence en 1978 grâce à des mouvements de caméra superbes qui introduisent les personnages. Les dialogues au 2nd degré dévoilent la vie des étudiants dans une atmosphère sombre, assez fidèle aux films de cette époque. Le récit plonge dans le sujet avec un dosage explosif qui opère une transition au début, pendant la scène culte de l'achat du bolide en maintenant le mystère d'effets troublants. L'histoire qui avance vite est captivante avec la superbe scène du garage, même si le récit traîne sur des idées de nostalgie pour refermer cette partie, en effectuant un saut temporel de 3 semaines.
Les personnages hauts en couleur lors d'événements judicieux débutent la transformation du personnage avec la même échelle que son bolide. L'histoire délivre de multiples détails sur cette affaire étrange qui devient de plus en plus troublante. Le véhicule lance le concept de manière pertinente avec un nouveau saut dans le temps, qui augmente l’intérêt de l'action du sujet intéressant en provoquant une violence incroyable. La réalisation parfaite des événements permet une immersion totale dans un récit linéaire qui rebondit sans arrêt, malgré quelques effets répétitifs. Les éléments s'enfoncent dans une violence fantastique sur les effets impressionnants du bolide, avec une nouvelle scène culte qui redimensionne l'intrigue.
Le rythme dynamique poursuit l'accélération en enchaînant des situations bluffantes, qui se combinent à l'excellente performance de l'acteur avec des effets novateurs pour l'époque du film. L'histoire délirante, originale, captivante et sombre correspond parfaitement au style du réalisateur, transcendé par des interprétations magnifiques qui renforcent la présence du spectaculaire bolide. Les scènes cultes se déchaînent pour rendre l'aventure géniale, en libérant les explications «parle pas comme ça de ma voiture, elle est très sensible». L'intensité qui ne cesse d'augmenter libère son génie en se rapprochant du dénouement violent qui offre un grand final en apothéose, dans un film unique, culte, une référence du genre et qui aurait bien mérité une suite.
> https://youtu.be/tjcAtpgtYKM?si=VA_570pxrOR27R4B