L'Eyre de rien, capable de tout...
Sulfureux, dérangeant, solitude, jalousie, maniuplation, transgression, vampirisme amoureux (...) voici quelques impressions que j'ai glanées ça et là après avoir vu ce film médiocre que j'ai regardé, "vierge" de toute considération extérieure avant de le voir.
Richard Eyre aurait-il misé sur le côté sulfureux du roman pour compenser un scénario bien creux à partir de ragots usés sur une enseignante faisant des galipettes avec un élève ? A quand les pasteurs pédophiles ?
Shocking ça ? Il y a belle lurette qu'on a vu pire (ou mieux, c'est selon !)
Si Eyre, (1943/----) époux d'une productrice de télé ,et anobli par la reine d'Angleterre, misait sur le côté scandale de cette aventure pour attirer les foules, ce fut loupé ! 149 602 spectateurs, sixième des dix films du réalisateur : ce film m'a semblé quelconque avec un air usé de déjà vu...
Avec Girardot entre autres...
Dans le style Tatie Danièle, Judi Dench m'a donné la nausée dès le début : la chirurgie esthétique ça n'existe pas en Angleterre ? Il est vrai que ce scandale très, bien trop pudibond, n'est qu'un pétard mouillé sur lequel on ne misait pas beaucoup : la traduction en VO n'est pas un modèle du genre, et la traduction que nous inflige Evelyn Séléna encore moins : horrible ! On se croirait dans un film d'horreur !
A contrario, si la musique est plutôt soignée malgré une bande son trop envahissante parfois, assez curieusement, l’ingénierie acoustique est une petite merveille : si vous avez une barre-son additive à votre télé anémique, vous allez vous régaler : les haut-parleurs moins : ils vont être poussés dans leurs derniers retranchements...
Arte le 24.01.2024-