Les contes de la lune vague après la cuite
Irasshaimase, bienvenue ! Accueil chaleureux ; clac clac clac clac, troupeaux de sandales dont on se déchausse ; sssssssshlac sssssshlac ssssssshlac, cascades de cloisons...
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le 11 juil. 2017
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Mort jeune mais auteur d'une filmographie abondante, Yûzô Kawashima n'a pas encore la notoriété qu'il mériterait en Occident. Il est loin, par exemple, d'avoir celle de Imamura, lequel est justement coscénariste et assistant réalisateur sur Chronique du soleil de l'ère Edo. Le film a la particularité d'être une comédie historique aux allures de farce, située au moment où des forces étrangères s'installent au Japon alors que le Shogunat vit ses dernières années. Avec son rythme trépidant, au sein d'une maison close, Chronique du soleil a un côté hellzapoppinesque, irrésistible, en dépit d'un début chaotique où le nombre de personnages ne cesse d'enfler. Mais une fois le lien identifié, soit un client désargenté qui devient l'homme à tout faire du bordel, vibrionnant à tous les étages, tout roule pour le meilleur et pour le pire. Les prostituées se chamaillent, un père vend sa fille, des samouraïs planifient un attentat, un double suicide se prépare, bref c'est un combat de boxon ininterrompu, chorégraphié avec virtuosité par Kawashima et qui en dit beaucoup sur l'époque, tant du point de vue humain ou social que politique.
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Créée
le 18 juin 2023
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le 11 juil. 2017
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Il y autant de monde devant que derrière la caméra dans ce film choral faisant partie des rares comédies japonaises de la période classique — instinctivement on peut penser à Sazen Tange, le pot d'un...
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