Les contes de la lune vague après la cuite
Irasshaimase, bienvenue ! Accueil chaleureux ; clac clac clac clac, troupeaux de sandales dont on se déchausse ; sssssssshlac sssssshlac ssssssshlac, cascades de cloisons...
Par
le 11 juil. 2017
11 j'aime
2
Mort jeune mais auteur d'une filmographie abondante, Yûzô Kawashima n'a pas encore la notoriété qu'il mériterait en Occident. Il est loin, par exemple, d'avoir celle de Imamura, lequel est justement coscénariste et assistant réalisateur sur Chronique du soleil de l'ère Edo. Le film a la particularité d'être une comédie historique aux allures de farce, située au moment où des forces étrangères s'installent au Japon alors que le Shogunat vit ses dernières années. Avec son rythme trépidant, au sein d'une maison close, Chronique du soleil a un côté hellzapoppinesque, irrésistible, en dépit d'un début chaotique où le nombre de personnages ne cesse d'enfler. Mais une fois le lien identifié, soit un client désargenté qui devient l'homme à tout faire du bordel, vibrionnant à tous les étages, tout roule pour le meilleur et pour le pire. Les prostituées se chamaillent, un père vend sa fille, des samouraïs planifient un attentat, un double suicide se prépare, bref c'est un combat de boxon ininterrompu, chorégraphié avec virtuosité par Kawashima et qui en dit beaucoup sur l'époque, tant du point de vue humain ou social que politique.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50
Créée
le 18 juin 2023
Critique lue 15 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Chronique du soleil à la fin de l'ère Edo
Irasshaimase, bienvenue ! Accueil chaleureux ; clac clac clac clac, troupeaux de sandales dont on se déchausse ; sssssssshlac sssssshlac ssssssshlac, cascades de cloisons...
Par
le 11 juil. 2017
11 j'aime
2
Il y autant de monde devant que derrière la caméra dans ce film choral faisant partie des rares comédies japonaises de la période classique — instinctivement on peut penser à Sazen Tange, le pot d'un...
Par
le 20 août 2021
4 j'aime
6
Mort jeune mais auteur d'une filmographie abondante, Yûzô Kawashima n'a pas encore la notoriété qu'il mériterait en Occident. Il est loin, par exemple, d'avoir celle de Imamura, lequel est justement...
le 18 juin 2023
2 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
72 j'aime
13