On a le temps de contempler sa montre...
Visiblement, Jean-Marc Barr fait une fixation sur le sexe (ou le cul pour parler plus crûment) et il serait peut-être temps d'aller consulter ! Après nous avoir déjà infligé d'innombrables scènes de sexe (toujours non simulées) dans l'inintéressant American Translation (2011) où durant près de 120 minutes on avait eu droit à un véritable festival du sexe, visiblement cela n'ayant pas calmé ses ardeurs, il récidive (toujours en compagnie de Pascal Arnold) avec Chroniques sexuelles d'une famille d'aujourd'hui (2012). Terminé les ébats amoureux entre adolescents (ou adulescents), cette fois ils s'intéressent de près à la sexualité des 7 à 77 ans. Entendez par là que les réalisateurs se sont sentis préoccupés par la vie sexuelle d'une famille lambda, sauf que celle-ci, elle est... très "open", entre le grand-père qui se tape une escort-girl, la grande sœur siliconée (et adoptée, parce qu'apparemment c'est nécessaire de préciser) qui s'éclate avec son boy-friend, le frère qui fait des parties de jambes en l'air à trois et le benjamin qui se fait surprendre à l'école en pleine séance de masturbation, bref il y en a pour tous les goûts. Autant vous dire que l'on a le temps de contempler sa montre, pour les plus pervers d'entre vous, ne perdez pas votre temps, il n'y a rien de choquant et encore moins d'excitant (l'interdiction aux moins de 12 ans ne fait que le confirmer, mais rassurez-vous, les producteurs ont d'ors et déjà prévus une édition Dvd interdit aux moins de 16 ou 18 ans !). Quant aux acteurs, il faudra se rabattre sur le minimum syndical et (surtout) supporter durant 75 minutes l'antipathique Mathias Melloul (qui tire une gueule de chien battu durant toute la durée du film, une vraie tête à claque).
http://qr.net/ivn