Il est passé où le film ?
Ca commence comme dans un « Starship laser », travelling dans des couloirs sombres, éclairage tamisé de néons colorés. Le film vit de haut (merci Zazie pour le jeu de mot). L’ambiance est posée. Lumière acier, décors épurés dans le pire style design, gadgets futuristes. Un air de déjà vu… On pense de suite à « Renaissance ». Sur le fond et la forme. Le fond car le scénario affiche le même minimum syndical sans être rattrapé par une mise en scène des plus élémentaires. La forme car derrière un challenge technique où l’on trouve de belles trouvailles en matière de cadrages ou de direction artistique l’intérêt se réduit au final à l’accessoire. Dupontel donne dans la prestation honnête et l’on a plaisir à revoir Marthe Keller dont la suavité fait passer son insipide personnage. Bref le film de Julien Leclercq est en état de chrysalide, et on attendra son prochain pour se faire un jugement sur ses qualités de réalisateur.