Les effets spéciaux, décors et la photographie sont pas mal, mais... Pour le reste, zéro. Pas de mise en scène, pas de scénario, pas de personnages, aucune intrigue qui sous-tendrais l'ensemble du film. Une très mauvaise copie mal torchée (presque scène pour scène) de Minority Report du grand Steven Spielberg. En dépit d'une réelle ambition de jouer dans la cours des grands, Chrysalis déçoit complètement. Julien Leclercq reprend tous les stéréotypes américains, leur mise en scène, leurs combats et effets spéciaux, mais il s'avère incapable de faire illusion sur le vide astral de l'histoire. Ce jeune réalisateur réalise peut-être un rêve de gosse, mais s'avère incapable de diriger ce casting prestigieux d'acteurs, de créer une atmosphère, de rendre ce polar d'anticipation crédible, prenant et intense. Mêmes les décors sont laids à force de jouer toujours sur l'opposition noir/blanc, comme si plus aucun bâtiment du 20ème siècle n'existait à cette époque ! En somme, n'est pas Spielberg qui veut.