Après ITMFL et 2046, je me disais que Wong Kar Wai était une espèce de Karl Lagerfeld du cinéma, un de ces hommes qui aiment les femmes sublimes en les sublimant, sauf que là, la bombasse (désolé), c'est de la pellicule.
Que nenni. Car si Wong Kar Wai sait faire des films comme Karl fait de femmes des œuvres d'art (de toutes façon mesdames, vous êtes toutes des oeuvres d'art), le maître de l'apparat n'en a pas besoin pour rendre ses femmes -pardon ses films- sublimes, il peut également les saisir sublimes. Parce que, et il est maintenant tant de devenir sérieux et de faire semblant que j'aime mieux à disserter dessus qu'à apprécier les femmes -pardon, les films-, poursuivre ses obsessions et ses personnages caméra au poing c'est encore mieux que de les habiller.
Je le dis tout de suite, c'est mon Wong Kar Wai préféré, et dieu sait pourtant que j'adore ses autres films. Il y a dans celui-là quelque chose de sauvage qui me fait vibrer.
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