C’était inévitable, une comparaison entre Churchill et Darkest Hours. Sortir à deux mois d’intervalle deux films aussi puissant mais traitant d’un même sujet. On ne retient évidemment ou presque que la prestation de Gary Oldman campant un Churchill fort en gueule, et à coté de lui, Brian Cox fait figure de pépère tranquille. Miranda Richardson est elle aussi plus effacée que la Clemmie de Darkest Hours qui carrément pouponnait son poivrot de mari osons le dire, donc les problèmes d’alcoolisme de Winston sont plus appuyés dans Darkest Hours. Les heurts entre les autres personnages Ike (JOhn Slattery) et Monty (Julian Wadham) y sont moins violent bien qu’omniprésent.
Le film démarre sur des images fortes, Churchill en bord de mer qui récupère son chapeau dans une eau tintée de sang ne laisse pas de doutes sur la suite des évènements, le calme de la mer, la solitude du bord de plage contrastant avec le chaos sanglant qui va suivre. Mais lui, pense bien sur qu’ au massacre de 1915 et en proie à ses démons et ne souhaitant pas être de nouveau responsable d’un nouvel échec.
Des images en pleine campagne, des étendants verdoyante, la solitude comme si Jonathan Tepliztky voulait nous préparer au calme précédent la tempête. Ce film n’est pas un bioptic à proprement parler puisqu’il ne s’agit que de montrer les doutes qui assaillirent Churchill avant la décision finale.
Excellent film donc avec une interprétation sans tache mais dont le personnage principal est inévitablement effacé par son successeur (Gary Oldman dans Darkest Hours) et c’est un peu dommage.