Ode au 7ème art, Cinema Paradiso (ah oui, c'est donc assez logique en fait) illustre à merveille le thème de la nostalgie (et du cinéma aussi)...
Et comme cette comédie dramatique de Giuseppe Tornatore est en plus sublimée par l'émouvante bande originale d'un certain Enio Morricone, difficile de retenir sa larmichette.
Et puis, comment résister au charme et à l'espièglerie du petit Toto ? Comment résister à son histoire d'amour impossible ? Comment résister au final ingénieux de ce cinéma dans le film de cinéma ? Tornatore cherche vraiment à nous faire passer pour des pleureuses...
Alors certes, il y a quelques longueurs, mais si peu, et puis les décors du petit village sicilien comme les paysages alentours sont si charmants qu'on les oublie très rapidement ces longueurs (cinématographiques).
En plus, les répliques tirées des films projetés par le personnage qu'incarne avec bienveillance Philippe Noiret - père de substitution de Toto - donnent de la profondeur à ce magnifique film, à ce paradis de cinéma donc...