Viol en réunion
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Au carrefour de "megan is missing" et du célèbre "silence des agneaux", le spectateur amateur de psychopathes malsains et pervers pourra désormais frissonner en découvrant Christian Grey.
50 shade of grey nous propose de suivre la course-poursuite haletante d'une jeune femme (Anastasia) poursuivie par un psychopathe et pervers sexuel (Christian), le tout dans une ambiance pesante et qui semble presque surnaturelle : l'assaillant, magnifiquement interprété par Jamie Dornan montre autant d'émotions qu'un pic à glace rouillé et surgit aléatoirement, tel un Jumpscare, dans la vie quotidienne d'Anastasia au moment ou celle-ci s'y attend le moins. Sadique, Christian adopte cette désinvolture propre au véritable pervers (qui rappellera l'attitude d'Hannibal Lecter face à Clarice Starling) afin de mieux attirer sa proie dans ce piège psychologique qu'il monte de toute pièce autours d'elle.
On regrettera toutefois l'attitude de la proie en question qui se laisse-faire et saute même dans les bras de son tortionnaire, la bougresse semble en effet soumise à de nombreux démons dont le spectateur pourrait même se demander si Christian n'en est pas une projection hallucinatoire. Anastasia est interprétée sobrement par Dakota Johnson, laquelle semble avoir oublié sa ventoline puisque soumise à des crises d'hyperventilation à chaque rencontre avec Christian. En effet, les quelques scènes justifiant le public de ménagères de 50 ans sont véritablement surjouées, solennelles et au final ridicules.
Bon, rapidement sur la forme : les acteurs surjouent ou ne jouent pas du tout, la lumière et la mise en scène sont correctes, bien que fade, la réalisation n'a aucun intérêt mais ne mérite pas de critiques particulières.
En somme, un meilleur Thriller angoissant qu'un drame romantique, mais qui vaut le coup d’œil pour le coté sur-réaliste des interactions entre les deux protagonistes.
Créée
le 11 avr. 2016
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