Fifty Feet Under

Et voilà c'est terminé , la trilogie du best-seller érotique se conclut en beauté. Le dernier opus est dans la continuité de ses prédécesseurs , à savoir un incroyable navet intersidéral.
Nous retrouvons nos deux mollusques en plein voyage de noces dès le début dans un cadre ultra original > Paris avec sa tour Eiffel en arrière plan. Mais l'idylle est perturbée par l'intrusion du vilain éditeur devenu hacker / cambrioleur professionnel en l'espace d'un film. Après une course poursuite absolument indigeste et épileptique dans sa réalisation , on doit subir la relation des deux protagonistes dont l'alchimie est inexistante. Anastasia aussi expressive qu'une moule farcie est toujours aussi insupportable à chouiner constamment , et Grey avec son air de merlan frit ne sert qu'à montrer son corps , le seul point commun entre les deux étant l'incompétence à interpréter un rôle . La narration et l'écriture sont dignes d'une collégienne en pleine crise d'adolescence , le film est un enchaînement de clips où le pognon règne en maître enrobé d'une musique Pop / RNB et de placements de produits ( avec même une description technique de smartphone en plein kidnapping , moment nanardesque ultime ). La tension est encore une fois inexistante , le sexe est aussi sulfureux qu'une pub de produit laitier , la momie de Kim Basinger n'a même pas une ligne de dialogue , il ne se passe rien pendant deux heures jusqu'au happy ending gerbant de simplicité et de cliché.
Cette saga est moisie du cul , c'est une honte que ce genre de parodie remplisse les salles , ça démontre que de la merde bien emballée suffit à contenter la masse. Ce n'est même pas divertissant , c'est mauvais , mal joué et mal écrit . C'est un fantasme de ménagère blasée qui a voulu faire son Twilight du pauvre. Un produit marketing qui devrait être étudié dans les écoles de commerce , une tache sur le septième art , un trou noir dans le sens critique , un parasite de l'évolution , un étron aussi vide que l'air benêt des deux protagonistes principaux.Je préfère regarder un bovin mâcher de l'herbe dans son pré pendant cinq heures plutôt que revoir cette soupe infâme.