City Hunter : Goodbye My Sweetheart
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City Hunter : Goodbye My Sweetheart

Long-métrage d'animation de Kazuo Yamazaki (1997)

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« Tu donnes dans le travelo maintenant ? » RYÔ SAEBA

A peine un an après le premier téléfilm City Hunter : The Secret Service, voilà que débarque un deuxième téléfilm par la même équipe d’animation.

City Hunter : Goodbye my Sweet Heart, deuxième téléfilm après la série Nicky Larson, se démarque très nettement du précédent téléfilm et de la série animée au niveau de la réalisation technique. Le travail de Keiichi Sato est magnifique et magnifie sensiblement le style graphique de Tsukasa Hôjô, c'est un véritable émerveillement pour les yeux. L'animation, quant à elle, est remarquable et beaucoup plus fluide que dans le premier téléfilm ou dans la série animée, les studios Sunrise ont mis le paquet.

Ryô Saeba et toute sa bande vont devoir faire face à Takehaki Moto aka le Professeur. Un soldat qui est devenu fou au cours de la Guerre du Golfe. On ressent que ça va être un adversaire difficile pour nos héros et que le gars est prêt a tout pour arriver à ses fins. L’antagoniste a une belle histoire, de bonnes péripéties, il a tout ce qu’il faut.

En ce qui concerne l'humour, je trouve Ryô Saeba très drôle dans ce téléfilm. Encore plus libidineux et vicelard qu’à son habitude. Dommage que sa relation avec Kaori soit mis au second plan, voir totalement éclipsée. Ils se s’emportent bizarrement ensemble. Quant à l'émotion qui faisait tant le charme de la série animée, elle est très présente en fin de téléfilm, mais absente tout au long des péripéties.

Les scènes d'action sont très efficaces et plus impressionnantes que dans le premier téléfilm. Le duel final qui oppose Ryô et le Professeur est époustouflant. Et pour une fois, Miki fait autre chose que de la figuration et prend une part active à l'aventure. C’est sûrement le téléfilm qui se rapproche le plus d’un long-métrage cinématographique en live au niveau de l’action.

La bande originale est assez inégale par contre, si les thèmes musicaux récurrents de la série sont réorchestrés de façon remarquable, les musiques inédites sont plutôt anecdotiques, voire inintéressantes.

Pour le doublage français, Vincent Ropion interprète Ryô Saeba et il reste fidèle à lui même, c'est à dire que sa performance est parfaite. En revanche les autres personnages comme Kaori ou Falcon perdent leurs voix habituelles. C’est déstabilisant, mais les nouvelles voix sont plutôt bien adaptées aux personnages et correspondent bien à leurs personnalités.

City Hunter : Goodbye my Sweet Heart est donc un téléfilm plutôt correct et sympathique, il est tout de même bien au dessus des autres téléfilms sorties durant les années 90. Dommage qu'il n'y ait rien d'intéressant entre Ryô et Kaori.

StevenBen
6
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le 18 janv. 2024

Critique lue 33 fois

Steven Benard

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