Clair-obscur
6.1
Clair-obscur

Film de Rebecca Hall (2021)

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Rêver la vie d’une autre, être l’autre et masquer la couleur identitaire des sentiments. Le film s’étire en multipliant ses axes narratifs. Dommage d’ailleurs, car les thématiques traitées étaient attrayantes autour des questions de l’identité et du racisme et ce qu’est le « passing » ,c’est à dire la capacité d’une personne à être considérée comme membre d’un autre groupe social que le sien ; ici comment une femme métisse au teint clair se fait passer pour blanche en essayant d'échapper à la ségrégation, la discrimination et au racisme. C’est aussi une histoire d’amitié deux femmes qui chacune envie l’autre, soit pour ce qu’elle n’est pas, soit pour que qu’elle n’a pas. Ce qui va créer un malaise grandissant surtout chez l’une d'elle.

Le film peu à peu s’enlise dans quelque chose d’ambigu autour d’une triangulation amoureuse et perd peu à peu de vue son sujet de départ …C’est presque sur le mode d’une pièce théâtrale dans son rythme, très lent, trop long, sans tension, beaucoup de dialogues, et le sentiment que le film part dans tous les sens sans relier les différents thèmes entre eux … On s’y ennuie vite. Néanmoins les deux actrices sont très bien.

cathVK44
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le 19 juil. 2024

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