Cet ersatz de Répulsion de Polanski est vraiment d’une médiocrité infâme.
Soporifique, incompréhensible, mal joué, c’est sûrement l’un des pires huit clos que j’ai pu voir au cinéma.
Là où la Nuit de la Mort, du même réalisateur, avait un gros côté Z nanardesque qui en faisait un très bon plaisir coupable, ici rien n’est a prendre au second degré passé la première demi heure. On s’ennuie simplement, avec cette histoire pseudo-psychologique où notre héroïne cherche à combattre ses démons qui ont traumatisé son enfance…
De plus, le type qui la suit partout est d’un ridicule… on dirait un mime sans le maquillage qui tente une performance expérimentale. Un jeu terrible qui fait presque grincer les dents.
On sent qu’il y a des essais (ratés) en terme de photographie : filtres roses ou rouges, environnements minimalistes, flou artistique… tout ça est d’une laideur affolante.
Même le final un peu trash façon body horror n’est même pas satisfaisant.
Heureusement que la magnifique Catherine Alric est là pour nous échapper des bras de Morphée, et elle aura d’ailleurs la générosité de nous offrir une scène de douche intégrale !
Aussitôt vu, aussitôt oublié.