Par amitié pour un ami, une jeune femme prend avec elle une valise bourrée d'argent issu d'un hold-up, et attend au point de rendez-vous qui est une usine désaffectée de fabrication de mannequins. Au fur et à mesure de l'attente, elle commence à avoir des visions, et notamment la présence d'un jeune homme qui ne parle pas. Elle se demande si elle rêve ou non.
Avant toute chose, il vaut mieux prévenir les futurs spectateurs, à savoir que Clash est un film qui repose essentiellement sur l'ambiance, il y très peu de dialogues, Catherine Alric étant seule la majorité du temps. Du fait de cette usine désaffectée, remplie de poussière, ça crée une certaina ambiance, qui va provoquer le basculement de l'histoire vers du fantastique, et des traumatismes d'enfance qui vont ressortir chez cette femme. On croise aussi Bernard Fresson et Pierre Clementi qui joue cet homme muet, qui a du sang violet (mais littéralement !), mais Alric porte vraiment le film sur ses épaules, avec bien entendu un plan de nu (car on pense tout de suite à prendre une douche pour tuer le temps dans une usine aussi délabrée).
Certes, tout n'est pas parfait, mais reconnaissons à Clash le mérite de porter l'histoire dans du fantastique dit plausible, car cette simple attente cache en fait quelque chose de plus douloureux, à cause du décor, et du manque d'autres personnes.