Clash (1984)
Faire passer de l'argent voler, il faut vraiment trouver une bonne cache.
Que faire lorsqu'un étranger semble vous traquer, qu'elle angoisse.
Par tout les moyens il faudra réussir à y faire face.
Au bout d'un certain moment cela ne pouvez évidemment finir qu'en Clash.
Bonjour à tous amis de l'angoisse, aujourd'hui attaquons nous à Clash de Raphaël Delpard à qui nous devons La nuit de la mort, Les bidasses aux grandes manœuvres ou Vive le fric !. Alors qu'elle est chargée de passer la frontière avec de l'argent voler, Martine va s'arrêter dans une usine abandonnée qui sert de point d'attente, cependant d'étranges phénomènes vont commencer à arriver. Bon, une belle petite oeuvre très particulière que Raphaël Delpard nous offre après son très chouette La nuit de la mort, le cadre de l'usine désaffectée est intéressant, nous sommes donc en présence d'un 8 clos avec pour presque seul compagnie 2 personnages qui vont évoluer au long du film jusqu'à un final symbolique et féerique avant un deuxième final cauchemardesque, j'ai aimé que l'on ne prenne pas le public par la main en lui laissant se créer son propre avis sur ce qu'il voit, certaines scènes sont également très artistiques comme le final contre l'homme avec les feuilles qui tombent ou lorsque notre héroïne croise plein de têtes de mannequins tournant sur elles-mêmes, les effets spéciaux sont parfois simples mais justes comme les différentes blessures, les machines qui s'animent toutes seules ou le chat endormi pour faire croire à son décès, je dois reconnaître en revanche que la scène de bagarre entre les 2 hommes n'était pas très convaincante. Au niveaux des acteurs il faut souligner la prestation très juste de Catherine Alric qui s'investit corps et âme, ainsi que Pierre Clémenti qui de par son silence puis de ses chants arrive à mettre mal à l'aise de par sa simple présence. Bref, un très bon film français que je vous conseille de voir tant il s'avère un agréable ovnis dans notre ciel tricolore, allez tchuss crevez tous mouhaha 😈😈😈.
Par amitié pour B., Martine passe la frontière avec une valise pleine de billets de banque et va se cacher dans une usine désafectée. Dans ce bâtiment, elle fait des rencontres étranges au cours desquelles ses peurs les plus intimes et ses fantasmes les plus secrets vont se mêler à une réalité inquiétante...