Avec "Climax", Gaspar Noé nous la fait à l'envers. Mais si le film commence par le générique de fin, c'est aussi parce que le réalisateur est un type prévenant pour tous les techniciens et acteurs qui ont mouillé la chemise pour faire ce film : on sait jamais au cas ou les spectateurs fuient la salle avant la fin...
Pourtant les premiers plan-séquences sont époustouflants. La musique de transe nous emporte vraiment dans les images et on reste scotché de la maîtrise des mouvements de caméra au milieu d'une troupe qui semble pourtant improviser sa chorégraphie.
Le temps de reprendre son souffle autour de discussions de bistrots sur le cul et la baise (c'est son truc à Gaspar), la transe repart de plus belle et le réalisateur et son monteur nous offre une longue et magnifique scène de danse "vue du plafond".
A ce moment (le climax),
il est temps de balancer plein écran les noms des danseurs et des musiques qu'on vient d'entendre. Une sorte de générique de milieu de film !
Voilà, vous êtes prévenu, vous pouvez donc quitter la salle car après le reste est chiant et pénible.