Quel bonheur de pouvoir voir un film comme Climax !
Tant de films insupportablement chiants sortent, que la moindre œuvre un tant soit peu différente est une bouffée d’air frais. Ras le bol de tous ces films sans intérêt, sur des personnages vides qui font des choses quelconques ; rien à foutre de Neuilly sa Mère, Les Vieux Fourneaux ou Mission Impossible ! Il ne suffit pas d’être juste diverti pendant deux heures, c’est une perte de temps ; l’art véritablement intéressant doit avoir au moins l’une des deux choses suivantes :
- Un sens profond qui nourris l’esprit.
- De quoi faire réagir les sens de façon viscérale.
Climax, comme la plupart des films de Gaspar Noé, est un calvaire (non seulement pour les personnages, mais également pour les spectateurs) ; c’est une représentation de l’enfer existentiel et spirituel dans lequel nous vivons, un enfer qui est non seulement issu d’une origine mystérieuse mais est également produit par nous-mêmes.
Climax représente l’apogée du chaos et sa victoire sur l’ordre chorégraphié, c’est l’expérience intense de la mortalité. Mais d’où vient ce chaos ? De l’humanité démoniaque peut-être…