Cris. Crise des corps viscéralement embrasés. Distorsion. Démembrèrent.
Désarticulation.
Crissement d'os.
Hurlement de panique, mugissement de douleur, gémissements suffoqués de plaisir et de confusion alternés, mélangés. Huit clos, chorégraphie synergique, mais dans l'effusion exacerbée nous sommes seuls.
Du sang, des larmes, de la sueur, de la salive, de la gerbe, du foutre, de la pisse : déluge de fluides corporels.
De la violence. Automutilation. Se tordre de désolation. Ramper puis se heurter brutalement au sol. Se bazarder furieusement contre les murs.
Frissons mêlés à la sudation qui suintent; coulées vaporeuses sur un miroir. Glisser dans la fange hystérique, hypnotique. Ça tourne à en donner la nausée. Nous n'avons plus notre propre entité mais celle de chacun d'entre eux.
Une camée, de la C. De l'acide.
Frénésie extatique. Chaleur extrême. Ça s'attise tumultueusement.
Le Diable au corps, support des affronts de la psyché hallucinée, définitivement malaisée.
Expérience sensorielle outrepassant les limites du possible, débauche démesurément jouissive narguant avec effroi et envie la mort.
Une dernière nuit de décadence exténuante se déchaînant; la vie se consume, brûlée par les deux bouts.