Cloud Atlas par cityhunternicky
Cloud Atlas nous raconte la réincarnation dans 6 histoires de personnages.
Quand on vous sur-vend autant un film qui a fait un flop dans son pays d’origine et qui dure 2h45, c’est difficile d’y aller sans une certaine appréhension. Et le résultat est pour le moins étrange dans les sentiments provoqués. Car parmi toutes ces histoires, 2 ou 3 semblent trop vides. L’adaptation du livre dont il est extrait n’est pas simple, je veux bien le croire, mais il n’empêche que quand on fait le bilan de ce qu’on a vu, on ressent tout de même 45 minutes en trop (minimum).
Mais pendant le film, aucun ennui n’existe. Grâce au montage, qui vous présente doucement les intrigues, puis saute joyeusement d’époque en époque pour mieux vous donner l’impression de foutoir ambiant. Cela marche donc, même si on a du mal à beaucoup s’attacher aux personnages peu reconnaissables du fait de leur transformation au fil des époques. Un petit jeu s’organise pour vous, à savoir qui est qui ! Cela peut être trop distrayant, mais vous aurez les réponses à la fin !
Si la musique ne m’a pas marqué (malgré le même air constant), certaines histoires comme Neo-Séoul m’ont plus faites plaisir, de par les décors, l’originalité ou même les détails de l’histoire. L’histoire de l’éditeur m’a également marquée car j’y ai beaucoup souri et qu’elle a su me divertir sans beaucoup de moyen. Certaines à retirer, d’autres à allonger donc, mais je garderai un montage qui mixe toutes ces récits, en définissant plus les différentes coupures.
Un peu bordélique parfois, Cloud Atlas est tout de même plaisant à regarder, bien que sa morale ou ses histoires ne soient pas passionnantes.