Je ne m’étendrai que très peu sur le sujet et me contenterai que de quelques mots.
Cloud Atlas, c’est un film d’une réalisation parfaite, qui jongle entre les scènes avec une aisance déconcertante, alternant la beauté des styles visuels selon l’époque et étant toutes liées par un objet, un lieu, un personnage, un dialogue ou une situation précise.
Cloud Atlas c’est la cartographie de ce que le cinéma peut parfois engendrer de meilleur.
Les Wachowski sont coutumiers du fait, ils aiment te faire comprendre que EUX savent quoi faire de ton cerveau, et savent particulièrement bien comment le mettre hors jeu. Ce film est incroyablement magnifique tant par sa réalisation et sa beauté visuelle que par les interprétations naissante de notre liberté d’imagination. Ça dénonce ou ça raconte, Cloud Atlas ne laissera personne indifférent, allant des plus imaginatifs qui pourront recréer à leur guise les histoires qu’ils affectionnent le plus ou théoriser le contexte temporel de ces histoires par rapport aux autres jusqu’aux plus moralisateurs qui y trouveront de multiples messages en passant par les esprits moins féconds qui se contenteront d’un raisonnement plus terre à terre mais pourront malgré tout passer un moment fort agréable.
Cloud Atlas, c’est un peu comme la boîte de Pandore, les Wachowski viennent juste devant toi, te la montrent, la posent devant tes yeux, l’ouvrent, te laissent t’émerveiller devant puis s’en vont à la recherche d’une seconde boîte.