Cloud Atlas : histoire d'une mélodie incomprise !
Tout d'abord, avant d'entamer le vif du sujet, il faut savoir si cette œuvre traite d'une histoire qui s'allonge sur une ligne diachronique, ou bien d'une œuvre dont la théorie des mondes parallèles est le centre !
Je ne penche ni pour l'une, ni pour l'autre de ces deux prépositions, je suis encore indécis ! La tendance pencherait plus pour une histoire qui se passe dans une ligne diachronique - Spoiler- vers la fin, Zachary montre du doigt la planète terre, cela suppose que les terriens ont changer de planète dans le futur, ou bien que l'histoire se déroule dans plusieurs mondes...- fin de spoiler-. Dans le cas d'une histoire diachronique, la ressemblance flagrante des personnages dans chaque mini-histoire du film affirmerait plus la tendance de mondes parallèles , donc, étant dans la confusion la plus totale à choisir entre les deux théories, j'ai choisis de critiquer ce film que sur l'histoire en elle même. Le coté émotionnel, les subtilités scénaristiques, l'écriture etc...
Les personnages sont tous très attachants, mention spéciale pour Somni qui m'a vraiment captivé, et les personnages joués par Tom Hanks, qui lui, est juste magistral dans tous les rôles qu'il joue, changeant de voix, d’intonation et de personnalité avec tant d’aisance que j'en fus saisi ! Chapeau l'artiste.
Pour ce qui est des autres acteurs, ils ont bien tenus leurs rôles. L'histoire n'est point extraordinaires, les rebondissements sont rares et sans grandes surprises, néanmoins, un très grand bravo au réalisateur et aux metteurs en scène, qui font que chaque mini-histoire est si bien suivie par une autre. Les plans sont sublimes, l'image est d'une si grande richesse, les maquillages sont par contre un tantinet ratés !
Le lien de toutes ces histoires est cette mélodie réalisée par un compositeur dans une époque où son homosexualité fut incomprise, par sa création, il se soulève contre la société, contre l’oppression ; et c'est là qu'est le vrai thème de ce film, c'est la rébellion qui fait le changement, contre le racisme du noir, contre l'homosexualité, contre les colons pour Zachary, c'est toucher au système, ne point se laisser s'abattre ! Somni en est le plus bel exemple, une clone qui prouve par son amour à un sang-pur son humanisme, son égalité avec ceux qui l'ont crée, devenant le symbole d'un soulèvement. L'ironie n'est point étrangère dans cette œuvre.
En conclusion, je peux l'affirmer, ce film m'a vraiment bouleversé, point par son intelligence ou son originalité, mais par son humanisme, par cette morale qui en découle " On nait tous égaux, c'est l'humain qui nous sépare''.
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