Graver l’histoire du monde et sa délivrance sur l’épiderme de la mémoire.

Graver l’histoire du monde et sa délivrance sur l’épiderme de la mémoire. Une mythologie de la filiation dans une odyssée au-delà du temps.

Déconcertée la 1ère fois que je l'ai vu par la structure particulière de l’histoire, de ce mode narratif hors du commun , par son étrangeté, sa complexité qui me perdait un peu. Intriguée aussi par le style de chaque histoire qui va du polar noir , à la romance sentimentale en passant par le film de SF … Puis, je l'ai revu. Je me suis laissée aller à entendre et voir ce parti pris original de mélanger ces 6 histoires différentes qui se passent dans 6 époques différentes, se bousculent, se mêlent où l’on retrouve les mêmes acteurs mais sous une apparence autre. Je me suis laissée entraîner par ces séquences parfois courtes, parfois plus longues concernant différentes époques et personnages dont les destins se croisent, qui vont vivre des situations graves, bouleversantes, banales parfois mais signifiantes pour eux. Chaque histoire semble faire écho à celle qui la précède , et entre elles il y a ce point commun , ce tatouage ou cette marque de naissance sur la peau sur chacun des personnages . Je trouve que dans chacune des histoires, les personnages sont menés dans leur destinée, par le besoin de trouver leur identité, le sens de leur existence, par le besoin et la nécessité vitale de liberté, de s’affranchir d’une oppression (l’esclave , le clone …) A travers les personnages hommes ou femmes, d’âges différents se recompose une histoire du monde , à travers toutes les expériences assimilées .De ce film d’une densité incroyable, je pense qu’on peut y trouver plusieurs lectures, des réflexions métaphysiques , ou plusieurs interprétations tant il est dense . Une citation tirée d’un dialogue dans le film résume peut être l’objet central du film « Sachons que notre vie n'est pas la nôtre. Du berceau au tombeau, nous sommes liés les uns aux autres. Dans le passé et le présent. Et par chacun de nos crimes et chacune de nos attentions, nous enfantons notre avenir »


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le 1 août 2024

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cathVK44

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