Dernier film ayant lié Herzog et Kinsky. Celui où le premier donne la mort au second pour la dernière fois. Peux être le plus empathique, ici la désespérance de Werner passe plus clairement de l’individu à l’humanité tout entière.
C’est le cynique, le Diogène du sertão brésilien qui mettra le nom de crime sur l’esclavage. Le même qui a regardé comme un scientifique face à une fourmi le bras d’un noir se faire broyer par un extracteur de canne. Le même qui a fait commerce d’armes pour envoyer sur un bateau 350 hommes et femmes. Le même qui en sélectionnait une tous les soirs.
Cet homme qui ne fait confiance à aucune chaussure et aucun homme c’est Cobra Verde, le serpent vert. In ne peut faire confiance, car la sécheresse a tué sa mère et ses bêtes, car son patron l’a fait le tuer. Il ne pourra avoir comme ami que les autres bêtes, les nains boiteux et quadrupèdes à collier de fer.