Je suis un grand adepte des films nés des studios Pixar. Je suis un fidèle spectateur de leurs productions sur grand écran. Je me rappelle de la bande annonce de *Coco* comme un joli bonbon coloré. Hélas, mon agenda chargé de l’époque m’avait empêché d’aller découvrir ce nouvel opus au cinéma. J’ai réparé cette erreur récemment en profitant du passage de cette nouvelle aventure à la télévision.
Le synopsis proposé par le site Allociné est le suivant : « Depuis déjà plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel. Un vrai déchirement pour le jeune garçon dont le rêve ultime est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz. Bien décidé à prouver son talent, Miguel, par un étrange concours de circonstances, se retrouve propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Pays des Morts. Là, il se lie d’amitié avec Hector, un gentil garçon mais un peu filou sur les bords. Ensemble, ils vont accomplir un voyage extraordinaire qui leur révèlera la véritable histoire qui se cache derrière celle de la famille de Miguel… »
Les valeurs familiales sont centrales dans les aventures de Miguel. La première partie met en avant le respect des traditions qui va parfois à l’encontre des souhaits du jeune homme. Coco est l’histoire d’une émancipation pleine de questionnements de ce petit garçon. Comment satisfaire tout le monde sans sacrifier ses envies ? Comment réaliser son rêve sans attrister ses proches ? Cet équilibre apparemment impossible à trouver, la cruauté de ce dilemme offre une thématique certes classique mais au potentiel passionnant.
Le film nous plonge donc dans un univers imprégné de traditions familiales. Le dépaysement est important et le voyage agréable. Mais que dire de notre immersion dans le monde des morts ! Les couleurs chatoyantes ne laissent pas indifférent ! La bande-annonce m’avait fait craindre un côté kitch devant l’apparente excès chromatique. Ce n’est absolument pas le cas. Le dosage est remarquable et les pérégrinations dans les pas de Miguel sont féeriques. La « vie » dans l’au-delà est évidemment différent de celle de notre quotidien mais suffisamment proche et cohérente pour qu’on s’y plonge aisément. Une belle réussite…
La mise en place de l’intrigue est classique et efficace. J’ai rapidement été ému la solidarité familiale qui se dégage de cette charmante communauté mais aussi par la souffrance de ce petit garçon qui ne peut pas jouer de musique. A partir de ce point de départ, les rebondissements s’enchaînent à un rythme soutenu. A aucun moment, l’ennui ne m’a guetté bien au contraire ! J’ai été transporté par les aventures du héros et chacune de de ses pérégrinations m’a touché au plus au point. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai eu peur… Tout le spectre des émotions est exploité pour nous mener à un dénouement très réussi.
Vous l’aurez compris, j’ai trouvé Miguel très sympathique. Ce petit garçon est attachant immédiatement. Je me suis passionné pour son aventure et n’ai jamais cessé de souhaiter ardemment qu’il arrive à faire cohabiter passion pour la musique et épanouissement familial. Les différents personnages qui gravitent autour de lui sont également très bien écrits. Qu’ils s’agissent des membres de sa famille – vivants ou morts, son chien ou les différents habitants du Pays des Morts, chacun enrichit le propos et fait de ce film un petit bijou.
Pour conclure, *Coco* est une belle réussite. Il s’inscrit parfaitement dans la lignée Pixar : il est touchant, drôle et passionnant. Cette immersion dans ce monde magique et dépaysant ravira les petits et les grands. Une chose est sûre, je n’ai pas regretté le voyage…