Coco, c'est une symphonie de couleur, un hymne aux valeurs familiales, une ode à la joie... en contexte funéraire !
Avec ce film d'animation Pixar, la magie Disney nous emporte une fois de plus dans un monde merveilleux, en plein coeur du Mexique. C'est un pari risqué d'aborder ce thème de la mort, plus particulièrement de la célébration des défunts mais je trouve que ce sujet a très bien été traité et qu'il permet de rassurer les enfants qui s'interrogent beaucoup sur la vie post-mortem.
La fête des morts aux Mexique m'a toujours fasciné, d'une part car c'est un événement vu de manière positive (le retour des morts auprès de leur proches) et que c'est réellement une fête, pleine de couleurs, d'autre part parce qu'elle s'éloigne fortement de la vision française de la Toussaint, empreinte de douleur de l'être perdu. C'est donc ce thème qui m'a poussé à entrer dans une salle obscure. J'en suis ressortie de bonne humeur. Les allusions à l'art latino-américain, plus particulièrement à Frida Kahlo m'ont beaucoup plus. Cependant je reste déçue par les musiques, trop peu nombreuses, aux paroles pas assez recherchées. C'est vraiment dommage pour un film qui place la musique et la guitare au coeur de son intringue. Pour moi, les films Disney laissent toujours une mélodie en tête, mais pas cette fois. Les graphismes sont par contre époustouflants (surtout la représentation des animaux fabuleux aux
J'ai aussi apprécié l'adaptation de l'intrigue aux phénomènes actuelles avec le choix d'une famille aux grands-parents séparés, l'évocation des difficultés à concilier vie professionnelle/artistique et familiale, la pression mise par les parents concernant l'orientation des leurs enfants...
J'aurais aimé que l'intrigue face une plus grande place à la figure de Coco, qui a donné le nom au dessin animé, il est vrai qu'elle fait le lien entre les différents protagonistes mais le titre continue de m'étonner.