Ouh la vilaine affiche mensongère. A l'instar du piteux Against the Dark, Steven Seagal n'est vraiment pas en tête d'affiche de ce nouveau DTV où on le voit grand maximum vingt minutes tout en plus dans un rôle de justicier aux méthodes expéditives. Et quand on le voit à l'écran, il est quasi muet. A se demander au fond pourquoi il continue sa carrière. Il se moque de ce qu'il fait. Il se moque de lui-même. Il se moque de ses fans.
Code of Honor reste pourtant un bon téléfilm d'action. Je ne veux pas dire que j'ai aimé mais en tout cas je ne me suis pas ennuyé. Autant, on se tape les tares de tous les films du genre entre vilains mafieux, gentilles prostituées, héros traumatisé de retour d'Afghanistan, autant le rythme est efficace et ne souffre d'aucun temps morts. Mieux, la relation entre Porter et cette danseuse est plutôt attachante bien que restant inaboutie.
A noter que le réalisateur/scénariste a tenu inutilement à compliquer les enjeux vers la fin en rendant encore plus trouble le personnage de Porter. Inutile de dire que je n'ai pas bien vu l'intérêt d'embrouiller le spectateur au lieu de s'assumer comme telle : une série B bourrine bas de plafond digne des vieux Hollywood Night le samedi soir à 22h50 sur TF1.