Cold Prey par Lucas Stagnette
Cold Prey commence comme un mauvais spot de pub pour les JO d'hiver Annecy 2018 (en plus on a vu le résultat) et se termine par une mauvaise cinématique/scène de jeu-vidéo/film, mais entre les deux, c'est pas que du boudin. Pas mal pour des Norvégiens.
Cinq amis partent faire du snow, bon ils sont un tout petit peu stéréotypés - et par tout petit peu j'entends à donf' - et se retrouvent par le plus complet des hasard bloqués dans un hôtel désaffecté au milieu de nulle part. Niveau psychologie des persos, ou cohérence du récit, le film ne vaut rien, mais il reste un slasher tout à fait appréciable, dans le sens où si vous voulez voir des gens slashés, du slachage quoi, avec un méchant slacheur, vous serez exaucé.
Sans autres prétentions que ficher la trouille, Cold Prey se débrouille pas mal. Le compromis idéal si vous voulez coller une bonne pétoche à votre petite cousine, mais pas trop quand même, faudrait pas qu'elle arrête de vous parler.