Taxi sniper
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"Un homme meurt dans le métro de Los Angeles, les gens mettent six heures à s’apercevoir qu'il est mort, s'asseyent à côté de son cadavre pendant leur trajet... Il fait le tour de la ville..."
Michael Mann nous livre ici un thriller d'une violence sèche et précise. Filmé à moitié en numérique, la photographie hyperréaliste accentue l'immersion et la tension. Le scénario est bien pensé, l'action se déroule bien, on est scotché à l'écran pendant deux heures.
La mise en scène, magistrale, enchaîne plans fixes et mouvements rapides à l'épaule avec une grande classe. La musique est moderne et rythmée, allant de morceaux radiophoniques nocturnes à du rock sourd en sample.
On est à Los Angeles, il fait nuit, et les personnages tout comme l'ambiance générale nous montrent la plus grande des grandes villes américaines à travers un regard confortable et glaçant à la fois.
Personne ne se connaît, tout le monde s'en fout et rien n'importe vraiment.
Max est chauffeur de taxi, il mène une vie monotone et n'ose pas sortir de sa routine, son chemin semble tout tracé.
Vincent se moque de l'existence de manière générale, il tue pour vivre et peu importe le reste.
Les gens se croisent, et ne font pas attention les uns aux autres.
Mais cette nuit là leur rencontre va tout transformer.
"Les gens ont leurs habitudes, leurs routines, dans dix ans, ils feront toujours la même chose.
...
Tu ne sais même pas ce que tu feras dans dix minutes."
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Créée
le 6 mai 2017
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