Colorful est un long-métrage japonais réalisé par Keiichi Hara. C'est en le voyant présent dans beaucoup de listes que m'ai venu l'envie de le regarder. Cependant, je reste sur un avis plutôt mitigé.
C'est l'histoire d'une âme qui se retrouve dans l'au-delà et qui est sélectionnée pour avoir la possibilité de se réincarner. Cette âme accepte sans convictions et se retrouve dans le corps de Makoto, un adolescent qui viens de se suicider. Dès le début du film, on se rend compte que celui-ci ne s'adresse pas à un jeune public mais plutôt à un public plus mature et plus adulte. En effet, beaucoup de problèmes sociaux tels que le suicide, la prostitution, l'adultère et le rejet social sont des problèmes très présents tout au long du film.
Passez directement à la conclusion de la critique si vous n'avez pas vu le film.
Le film se découpe en deux parties. La première partie est celle que j'ai le moins aimé car elle contient des scènes qui m'ont été insupportable à regarder. En effet, durant cette première partie, le nouveau Makoto (l'âme présente dans le corps de l'adolescent) se comporte...voyons voir, oui... comme un véritable enfoiré ! On se mélange alors les pinceaux vis-àvis de nos sentiments envers celui-ci. D'un côté, on a pitié de l'ancien Makoto car petit à petit nous aprenons pourquoi il s'est suicidé. On se rend compte alors qu'il avait une vie vraiment pas facile... (problèmes familiaux, solitude sociale...). Mais d'un autre côté, on ressent de la haine et du mépris envers la nouvelle âme présente dans ce corps. Ce qui nous rend un peu confus et déstabilisé. Cette âme ne fait que les mauvais choix car elle se moque complétement de la vie de cet adolescent dont elle possède le corps. C'est alors que les scènes désagréables commencent...
Le pire passage du film a été, pour moi, la scène où Shoko Sano rend visite à Makoto. Celui-ci, la détestant, se montre très cruel et est à la limite du viol en la plaquant contre son lit. (Il faut savoir qu'au Japon, l'espace personnel est très très respecté. La moindre approche trop brsuque est considérée comme une violation de l'intimité). Après cette scène horrible, succède la scène du repas familial. La mère, au bout du rouleau après les "insultes" que lui a dit Makoto, craque litéralement pendant le repas, s'effondrant en larmes. Ce qui m'a alors choqué, c'est le manque de réactions des autres membres de la famille. Ils font comme si tout était normal, comme si la mère n'existait pas..... Ce qui m'a vraiment, mais vraiment déséspéré...
Heureusement que la deuxième partie du film est là: plus sereine et plus agréable à regarder. L'arrivée du personnage Saotome va bouleverser la vie du nouveau Makoto. C'est avec un heureux hazard que Makoto et Saotome deviennent amis. Ce dernier va aider Makoto à remonter la pente et à lui redonner l'envie de vivre. Dans cette partie du film, on remarque que l'âme présente dans le corps de Makoto commence à apprécier sa nouvelle vie. Cette âme, réfléchis et fait les bons choix pour prendre soin de sa nouvelle vie. Le nouveau Makoto va même jusqu'à réparé les erreurs qu'il a commis dans la première partie.
Pour conclure, je dirais que je n'ai pas été déçu par Colorful. Toutefois, même si j'ai passé de bon moments, j'en ai passé aussi des désagréables. Cependant, je vous encourage à le regarder car c'est un film qui m'a fait beaucoup, beaucoup d'effets. Ce film m'a touché et c'est, selon moi, ce qui est le plus important.