L'univers dystopique est bien, les effets spéciaux corrects m'a-t-il semblé. L'histoire, comme les dialogues manquent de peps, de surprises. La fin en particulier est d'une platitude étonnante, d'autant que les blockbusters russes misent souvent sur l'anti happy end à l'américaine, alors même qu'ils singent beaucoup le reste. Ici, on a juste droit à du vide et du plat.
Les personnages sont peu approfondis et très moyennement incarnés, en particulier le méchant qui semble souvent embarrassé de ses mains.
Habitué que je suis, plus ou moins malgré moi, aux productions d'outre Atlantique, dont le ressort tragique mise lourd sur la larme à l'œil, mes standards s'en trouvent probablement pollués. Toujours est-il que Coma me paraît du coup manquer de dramaturgie, laissant l'impression d'avoir à peine égratigné la surface d'un monde qui aurait dû m'emmener plus loin, plus fort.
On ne passe pas un si mauvais moment, malgré bon nombre d'incohérences, qui finissent par passer inaperçues dans l'approximation générale.