On ne choisit pas sa famille mais on peut choisir comment on la tue

C'est l'histoire d'un choc des cultures entre un hipster métrosexuel et un beauf d'un autre âge tellement puissant qu'il arrive à faire bouger les plaque tectoniques.

Dans un endroit reculé, une maison magnifique sur les bords du lac Ontario que notre protagoniste (Frodo) est accueilli par son gentil papa. Seulement les retrouvailles ne se passent pas comme prévu, pour notre plus grand plaisir sadique.

L'idée originale d'Ant Timpson est simple et efficace. A-t-il réussi à la vue d'esprit en long-métrage solide ? Je pense qu'on peut y répondre d'un petit oui.
Pour se faire, il s'est servi d'une distribution aux petits oignons qui permet à la ribambelle de personnage secondaire d'avoir une vraie présence à l'écran. Le spectateur initié sera heureux de retrouver quelques visages familiers.
Le sujet principal qui nous concerne tous, à savoir les liens familiaux compliqués et en particulier parents/enfants sont brillamment traités grâce à l'humour mais aussi l'excès de violence. Ainsi, cette dernière agit comme une catharsis pour notre protagoniste. Schéma assez classique, j'en conviens volontiers, mais extrêmement jouissif.

Ici, le film grouille d'idée génialement sadique comme le coup du stylo plein de merde ou bien le coup de fourche à viande dans les burnes.

Le côté loufoque de Come to Daddy pourra ravir les amateurs du genre et sa réflexion sur la famille aurait pu être être casse gueule mais mais retombe bien sur ses pattes. L'intrigue tient bien sur les 1h24 et saura même surprendre sur certains aspects.

Alcalin
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le 14 sept. 2019

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