Dés le premier plan sur Schwarzenegger (un de ses biceps au travail), Mark L. Lester annonce tout de suite la couleur : on sera dans un second degré assumé faisant la part belle à son interprète principal qui sera dans l'efficacité primaire et qui en profitera pour exhiber son impressionnante musculature. On sent très bien les années 1980 quand les films avec un homme fort et surréaliste étaient à la mode (le premier où Arnold dans un premier rôle est humain ou presque) au cœur d'un scénario limité.
Dans Commando, on va beaucoup rire grâce à ce que montre l'image (Governator, en grande forme physique, peut faire voler dix flics sur lui, décimer une armée entière, etc.) et aux dialogues cultes savoureux. Le film fait d'ailleurs penser à « Rambo II » ou « III » mais en plus fun, sans temps mort et beaucoup moins sérieux. C'est là, la véritable différence. On se fout de l'histoire, on veut voir Schwarzy castagner tout ce qui se trouve sur son passage. Il est malheureusement accompagné par une hôtesse de l'air, une présence féminine pas vraiment nécessaire.