De l'action en veux-tu en voila, ou comment Arnold se déchaîne en soulevant des cabines téléphoniques, en coupant des bras à la machette, et en dégommant des dizaines de mecs sans recevoir une égratignure lors de sa grande scène d'assaut de la villa du méchant. Dès le début du générique, le réalisateur prend soin de cadrer en gros plan les biceps de la star, c'est une véritable ode à la musculature triomphante, ça type tout de suite ce personnage de John Matrix qu'il ne faut pas emmerder. Arnold était dans sa grande période de films d'action un poil bourrin mais rigolos et intelligents à la fois, attention c'est pas Michael Dudikoff ou n'importe quel action man de 3ème zone, c'est Schwarzy le magnifique qui décoche des vannes au kilomètre (Je bouffe un béret vert au petit déjeuner, et justement j'ai très faim), il y côtoie Bill Duke qu'il retrouvera dans Predator, et se paie un joli fight final au couteau avec Vernon Wells, le Wez fou de Mad Max 2, sans oublier la scène mythique avec Sully (Tu t'rappelles, j't'avais dit que j'te tuerai le dernier). Tout ceci est totalement invraisemblable, complètement délirant, mais excessivement jouissif, j'adore... C'est du film d'action calibré 80's, on ne pourrait plus refaire un film dans cet esprit de nos jours, c'est le reflet d'une époque encore un peu insouciante, et le moule est cassé.