Max (voix française : Philippe Lacheau) est un jeune chien qui vit très heureux avec sa maîtresse Katie. Mais le jour où celle-ci ramène de la fourrière Duke (voix : François Damiens), un chien vagabond sans race, Max se met à détester ce compagnon qui va lui voler une partie de l’amour de sa maîtresse. Mais une dispute qui tourne mal entraîne les deux ennemis dans les égouts, où ils découvrent qu’un complot se trame contre l’humanité, mené par d’anciens animaux de compagnie abandonnés qui veulent se venger…
Après l’excellent Moi, moche et méchant, les studios Illumination s’étaient quelque peu laissés aller à la facilité avec un film original qui ne marcha guère chez nous (Le Lorax), une suite et un spin-off du succès qui les avait fait connaître.
Avec Comme des bêtes, ils reviennent sur le devant de la scène grâce à un film qui, à l’inverse de leurs dernières productions, propose un scénario construit qui prime sur l’humour. En effet, contrairement aux Minions qui n’existait que par son humour, Comme des bêtes développe de vrais personnages auxquels on peut s’attacher, et qu’on a envie de voir atteindre leur but.
Illumination n’étant pas Pixar ni Disney, on cherchera vainement une émotion qui aurait pu être forte (dans le récit du passé de Duke, par exemple), mais ce n’est pas le but du film ici. On pourra tout de même apprécier de voir des personnages qui évoluent vraiment les uns par rapport aux autres, ainsi qu’une morale sur l’amitié, certes convenue, mais pas désagréable.
Pour le reste, une animation agréable, une bande-son électrisante d’Alexandre Desplat ou un humour parfaitement dosé, pas toujours très fin mais jamais envahissant, caractérisent ce film d’animation guère révolutionnaire, mais très sympathique.