𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑀𝑎𝑔𝑖𝑒 avait le potentiel d’aborder des thèmes puissants comme le deuil et la paternité, mais il s’égare dans un traitement superficiel qui privilégie l’humour comme échappatoire face aux moments d’émotion. Le film désamorce constamment ses scènes dramatiques, n’offrant jamais la profondeur nécessaire pour réellement toucher le spectateur. Les occasions d’explorer une remise en question des personnages sont évitées, à la place d’une légèreté qui finit par desservir le récit.
La réalisation, proche du style d’un téléfilm, manque de souffle et ne parvient pas à dynamiser une histoire qui peine à engager. Certes, quelques effets de lumière réussis témoignent d’une certaine ambition visuelle, mais cela reste ponctuel et n'apporte pas de véritable envolée stylistique. Les performances de Kev Adams et Gérard Jugnot, bien que correctes, restent moyennes, et même l'expérience de ce dernier ne parvient pas à élever le film au-delà de la banalité.
En fin de compte, 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑀𝑎𝑔𝑖𝑒 s’avère un film vite oubliable. Malgré des prémisses intéressantes et une distribution qui fait ce qu'elle peut, le tout reste trop léger et superficiel pour marquer durablement. C’est une œuvre qui ne va jamais au bout de son potentiel dramatique et préfère s’en tenir à une formule comique sans grand éclat.