Faire vrai et parler d'un sujet grave. Voila en gros les deux seuls arguments que possèdent ce "Commis d'office" qui rapidement rentre dans une logique de non-cinéma et de non-plaisir qui va rapidement atteindre des sommets. Car si la première partie, bien qu'assez plate, peut encore se laisser regarder, notamment grâce à la présence de la revenante Sophie Guillemin, c'est un véritable supplice que nous fait engendrer Hannelore Cayre (nouvelle preuve que les auteurs ne sont pas les plus compétents pour adapter leur oeuvre sur grand écran), hésitant systématiquement entre documentaire, reportage et fiction, le scénario apparaissant quant à lui K.O. très rapidement. Car au-delà de l'indescriptible banalité de ce dernier, tout s'avérant d'une prévisibilité à faire palir, c'est cette manière de brasser le vide qui terrifie, et ce jusqu'à un dénouement assez risible. En somme, et même si l'on pourra qualifier ce film d'honnête, cela est toutefois bien insuffisant pour nous intéresser ne serait-ce qu'un seul instant à cette oeuvre assez catastrophique. Un calvaire.