♪♫ I Love the sound of you woking away
Ayé, le masqué pense enfin comprendre pourquoi il fait un blocage sur cette nouvelle tendance de films supposés édifiants que l'on qualifie un peu trop rapidement de woke et que l'on porte...
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AVANT FILM
Ne pas voir une bande-annonce peut être souvent conseillé mais celle-ci est pour moi un élément plutôt intelligent de la mécanique de Companion. Pas de trahison : oui c’est une comédie horrifique sur fond de manipulation, avec son lot de moments bascules.
Un groupe d’amis se retrouve dans un chalet isolé en forêt et, de retournements de situation en retournements de situation, on enfile les révélations, dont le fameux terrible secret d’Iris (Sophie Thatcher).
Le scénario ludique, au rythme adapté au thriller, nous jette des clés que l’on attrape ou pas.
Le nombre de personnages se limite au strict nécessaire, et les 1h37 nous épargnent une heure de trop comme c’est trop souvent le cas. Chaque personnalité clichetoneuse tient sa place et bénéficie d’interprétations nettes et sans trop éclaboussures.
Iris est un robot qui tue son petit ami Josh (Jack Quaid). C’est dans la bande annonce et Iris nous raconte comment cela est arrivé. D'abord tenter de détecter ces séquences qui ne collent pas est très satisfaisant pour atteindre la révélation du terrible secret d’Iris (très rapidement), puis découvrir les véritables enjeux tient en haleine...
APRES FILM
J’ai trouvé les séquences de comédie pure réussies dans l’ensemble, notamment lorsqu’Iris est incapable de mentir au policier, ou durant la conversation de couple en break : « j’ai changé j’te jure » « non mais c’est pas toi le problème, c’est moi. »
Bien qu’avant tout un bon petit divertissement de genre, Companion questionne l’humanité des humains, et les projections et croyances plaquées sur l’autre, ou le robot. La disparition de Sergey est certes plus facile à accepter si on lui a imaginé une vie de truand. Un jour humain, le lendemain objet. La confusion de Josh oscillant entre l’humanisation et l’objectivation d’Iris causera par ailleurs sa perte. En outre, cette opposition entre exploitation et quête d’émancipation des humanoïdes n’est pas sans rappeler l'excellente série suédoise Real Humans.
Autant la société loueuse des « soutiens émotionnels » respecte manifestement les lois de la robotique d’Asimov, autant il semble assez facile de les hacker pour les rendre plus humains et d’en exploiter les failles. Et si les robots inversaient la priorité de ces 3 lois... que se passerait-il ? toutoum toum toutoum…
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