Oedipe reine
Dès la première scène de Compte tes blessures, sorte de cri blessé d'un jeune chanteur tatoué, on se souvient que Morgan Simon, dès ses premiers courts métrages, n'a jamais cherché à être aimable...
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le 31 janv. 2017
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Morgan Simon, jeune fraichement diplômé de La Fémis tente ici d'affirmer son thème de prédilection qu'il insuffla dans l'un de ses deux premiers courts-metrages Essaye de mourir jeune : le triangle amoureux fils-père / père-femme / femme-fils.
Film porté sous l'étendard de l'originalité, de la singularité et de l'expérimentation sociale, OUI, Compte tes blessures est un film moins trivial que la majorité de la soupe Française et se démarque par des effets de styles pas si commun avec son punk, ses tatouages et la passion ado/adulte. Or, le défis insurmonté que s'est posé Morgan Simon, est celui de donner à ses protagonistes des personnalités inspirants la complaisance. Echec cuisant dans la volonté de transmettre l'émotion au travers d'un ados chanteur de punk, en manque d'amour, corrompu par la poésie du tatouage, insurgé face un père impulsif et névrotique mais séduit par une femme un peu paumée.
Les problématiques que s'est fixé Morgan au détriment d'une réelle intrigue étoffée et spongieuse s'infligent un manque de dynamisme par des dialogues plats, la lourdeur du désenchantement du quotidien mais surtout, la vanité d'une des valeurs les plus importantes des nouvelles générations, celle de la rage de vivre.
Une rage prudente et maladroite.
Créée
le 1 mars 2017
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