8
Qui sait ?
On me propose de regarder un film de Damiano Damiani."Ah, fis-je avec enthousiasme, El Chuncho, quien sabe?, ça fait longtemps que je voulais le voir !". "Non, me répond-t-on, ce n'est pas un western...
Par
le 12 sept. 2020
10 j'aime
1
SensCritique>Films>Policier>Confession d'un commissaire de police au procureur de la République>Critiques>Avis de Flip_per
A bout de souffle
Une énergie haletante au sens propre, impulsée par la conflagration de scènes richement dialoguées, lesquelles s'enchainent avec la même détermination que ses justiciers. Je ne serais pas étonné d'apprendre que Michael Mann y aurait trouvé l'inspiration pour régler la confrontation du commissaire avec le procureur (en particulier série tournoyante de champs / contre-champs qui s'articulent sur les hauteurs de la ville) pour écrire la scène finale de Heat se déroulant sur un tarmac. Mais peu importe, le duo ici du "bon" côté de la loi, oppose la figure d'un réaliste à un idéaliste encore innocent (l'ambiguïté psychologique - jouant sans abus sur une supposée identité homosexuelle, d'autant signifiée que Bonavia tuera par amitié masculine de son côté - évoque "Laura" de Preminger). Engagement social un brin maladroitement agencé (l'ami syndicaliste), à l'abstraction un peu kitsch pourrait-on dire, mais sincère.
7
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Intégrité / Probité, Films italiens, Innocence / Ingénuité, Vengeance et Satire politique / Pamphlet
Créée
le 29 janv. 2024
Critique lue 14 fois
D'autres avis sur Confession d'un commissaire de police au procureur de la République
7
Corruption de plomb
Le cinéma italien des années de plomb est un terreau qui a vu naître pas mal de films contestataires très efficaces, de Dino Risi (Au nom du peuple italien, 1971) à Francesco Rosi (Cadavres exquis,...
Par
le 2 nov. 2022
7 j'aime
7
Critique de Confession d'un commissaire de police au procureur de la République par Gewurztraminer
Un des principaux artisans du polar Italien, l'apport notable de Damiano Damiani au genre s'inscrit surtout à partir de son essor de la fin des années 60, notamment à travers ses collaborations...
le 27 mars 2011
6 j'aime
Du même critique
6
Critique de Pure Coolness par Flip_per
La tournure de cette comédie est finement menée, son écriture précise et équilibrée. Elle mets en dérision une certaine tradition patriarcale et plus généralement la posture masculine machiste dans...
Par
le 24 juin 2024
1 j'aime
7
Critique de Orine, la proscrite par Flip_per
Tragédie mizoguchienne mettant en scène un monde aux conventions sociales rigides, aliénantes et mortifères, plus impitoyables encore à l'égard du petit peuple: une sexualité féminine entravée, des...
Par
le 16 juin 2024
1 j'aime
7
Tic-tac
Texte minimaliste et mise en scène épurée portant un regard d'entomologiste sur un couple de provinciaux, fonctionnaires en fin carrière, exclus du progrès dont bénéficie les citadins, traités sans...
Par
le 10 juin 2024
1 j'aime
