Pire que le livre. Quoique semblable dans la bêtise adolescente qui s'en dégage.
===> "Je n'ai aucun principe moral et j'en suis fier!"/"Baiser des gamines c'est coule, fuck les convenances!".
En effet, la version papier avait un certain charme relatif à la simplicité des propos tenus, et au choix d'un argot qui sonnait bien. Là ça sonne faux pendant 1h30. Ils m'ont fait saigner les oreilles ces pseudos tombeurs surexcités (qui n'ont même pas encore mué). Et franchement : eux? Des manipulateurs? Il ne savent déjà pas jouer tout court. Alors comment prétendre leur faire interpréter des experts dans l'art de jouer la comédie?
Il faut aussi savoir que le livre dont est adapté ce... (désolée, mais je ne peux tout de même pas appeler cela "un film"!) est un essai. L'équipe a donc été déjà bien gentille de transposer ça en fiction avec des séquences et des personnages, alors n’espérez pas que l'histoire aura un dénouement! Non, à la place de ça on vous sert un ersatz de fin ouverte, sensée signifier "tremblez devant notre analyse objective de la société", quand en réalité n'importe qui entend distinctement "on a plus trop d'idées là, et Dédé nous a invité à boire un coup à 7 heures, donc il faut qu'on parte MAINTENANT".
Ah oui! Comme si un mauvais scénario et des acteurs à chier ça ne suffisait pas le montage est aberrant AUSSI. C'est loooongggg, c'est chiaaaaannnttt. Mais qu'est qu'il faut laisser comme longueur de chute à la fin des plans pour se donner un air intellectuel!!! Soit c'est ça soit le monteur était manchot et a fait des prouesses avec ses pieds. Auquel cas j’enlèverai ce paragraphe et le bercerai contre mes seins en lui susurrant "Chut, chut. C'est fini, ne pleure plus. Tu as fais de ton mieux avec les rushs que tu avais..."
Quant à la musique elle devait être vraiment grandiose, car je ne m'en souviens même pas.