Après une séquence d’introduction de course-poursuite efficace entre le tueur et le flic – la référence à The Chaser est évidente – le film se vautre dans un humour loufoque pas très maîtrisé (ni très drôle) et une frénésie de twists qui lassent plus qu’ils ne laissent sur le carreau.
Restent une (autre) séquence de course-poursuite se déroulant SUR les toits de plusieurs voitures et un ultime retournement de situation inattendu, venant légitimer un point de départ brinquebalant et incohérent : le personnage qui revendique les meurtres a l’air d’avoir une petite vingtaine d'années, ce qui lui donnerait dix-douze ans au moment des faits ! – sans que cela ne soulève la suspicion des autres personnages. Vérification faite, l’acteur incarnant ce (faux-)tueur a bel et bien 36 ans !
Au final, les références aux chefs-d’œuvres que sont The Chaser et Old Boy desservent le premier long de Byeong-gil, plaçant des attentes démesurées pour le spectateur : force est de constater que Confession of Murder n'a pas la maestria visuelle des ces deux illustres représentants du polar coréen ni leur profondeur narrative et émotionnelle. Un sympathique film, tout au plus.