Confessions d'une accro du shopping par Wiindhee
Mais où est passée la délicieuse Becky Bloomwood, qui nous amusait tant, à laquelle on pouvait si facilement s'identifier, et à qui on s'attachait en un clin d'oeil ? Les frasques de cette Becky version grand écran nous donnent plus envie de la frapper et de lui faire manger ses cartes de crédit, histoire qu'elle s'étouffe avec. Elle est niaise, bête à manger du foin, on a envie que tout se termine mal pour elle, qu'elle se retrouve endettée et forcée de porter des trainings Kappa pour le reste de ses jours. Non, je n'ai rien retrouvé de l'adorable petite anglaise qui arrivait presque à nous persuader qu'une paire de sandales oranges avec une petite mandarine sur la bride soldées à à peine 150€ était vitale pour sa survie. Et j'en suis vraiment très déçue car en chaque fille sommeille un peu de l'héroïne de Kinsella ; on achète une fringue improbable, un peu chère, qui nous semble ESSENTIELLE sur le moment mais qu'on finira par ne jamais mettre.. Et on réussi à s'auto-convaincre que grâce à elle, on rencontrera l'homme de notre vie, on trouvera un job passionnant, on gagnera à la loterie !
Je préfère considérer que le titre du film n'est qu'une coïncidence, et que cela n'est en rien tiré de l'hilarant bouquin de Sophie Kinsella. Ca fait moins mal.