La caution "inspiré de faits réels" fait son effet sur l'esprit faible que je suis, ça donne un peu de piment mais souvent l'effet attendu n'est pas au rendez-vous. Cette fois-ci, j'ai eu mon lot de frissons et de sursauts dans une atmosphère angoissante, avec un soupçon de sourires salvateurs.
Dès l'introduction, on est dedans avec une autre affaire pour bien nous mettre dans le bain et quoi de mieux qu'une poupée pour nous foutre les jetons. L'effet est garanti et ce sera comme cela tout le long. L'épouvante est au rendez-vous et moi je suis tendu, le pire c'est que j'aime ça, maso.
C'est simple et efficace, cela ne renouvelle pas le genre mais garder la tension durant 1h52, c'est devenu trop rare. Pour ne rien gâcher, le couple Patrick Wilson et Vera Farminga fonctionne à merveille.
Certes, tout n'est pas réussi. James Wan use et abuse de la musique, ce qui gâche le suspense lors de certains événements. Lili Taylor est toujours aussi hystérique, au point qu'elle nous fait sourire alors que ce n'était pas vraiment l'effet attendu. Ce rire est nerveux et il va vite retomber face à l'angoisse que distille le film.
Il y a aussi des rires prévus, ça permet de décompresser un peu. On est tout de même tendu du début à la fin et même en sortant de la salle, puis plus tard quand on est seul dans son lit et que la lumière s'éteint, un signe qui ne trompe pas sur l'efficacité du film.
J'ai pensé à Amityville et son remake, Poltergeist, des classiques du cinéma d'épouvante. Après Insidious, James Wan confirme qu'il maîtrise l'art de la peur, ça tombe bien Insidious 2 est prévu pour le 22 octobre, j'ai hâte de flipper à nouveau, maso je suis.
PS : James Wan as-tu été maltraité par une poupée dans ta jeunesse ? Tu veux en parler ? Je suis tout ouïe, non parce que tu sembles faire une fixette.