James Wan, le nouveau patron de l'angoisse ?
Fan de films d'horreur et d'épouvante depuis ma tendre adolescence, car oui jouer à se faire peur peut être intéressant, j'ai découvert James Wan avec Insidious. J'ai reconnu le talent du réalisateur, sans être véritablement subjugué par ce que j'avais vu...
Mais quand j'ai visionné The Conjuring, je me suis tout de suite dit : ce mec a tout compris.
Qu'est-ce qui fait de The Conjuring un bon film d'épouvante ? Un juste mélange et un juste dosage entre :
- Une atmosphère glaçante et réaliste : Plongé dans les années 70, le film est cohérent avec son univers, son époque et son style de vie. La photographie et la direction artistique sont juste sublimes, sans top en faire.
- Un jeu du suspense maitrisé : Chaque scène vous fera frémir d'angoisse, sans savoir quand cela frappera. C'est cette latence et cette habilité à jouer avec nos sensations qui fait de ce film un exemple du genre
- "Basé sur une histoire réelle" : fiable ou non, cette histoire a du sens et reste relativement connu du grand public. Cela nous permet donc de nous plonger de manière plus haletante dans le film (en plus des précédents points).
Enfin le plus important à mes yeux : le son ! (du coup "à mes oreilles"). Chaque grincement de porte, chaque craquement d'allumette, la gestion de l'écho, tout est fait pour créer cet univers "positivement" oppressant.
Des hommages évidents à d'autres films d'horreur sont fait dans the Conjuring : L'Exorciste (qui doit être le film référence de Wan vu ses autres métrages), Ringu, et les films d’horreur asiatiques de manière général.
Un exemple du genre, tout simplement. James Wan a compris comment fonctionne l'angoisse, et pour ma part, j'en demande encore !